Les vantaux sont les battants de votre ouverture et deux systèmes de motorisation ouvrent le portail à battant automatiquement.

Motorisation à vérin


Discrète, compacte, généralement plus lente mais coupleuse, la motorisation à vérins s’adapte à des portails lourds. Sa mise en œuvre peut être effectuée sur mur ou poteau dans le prolongement du portail ou bien sur mur perpendiculaire au portail. Ce mode de motorisation nécessite des fixations solides car la traction s’effectue en direction des paumelles – fixation et pivot du portail.

Motorisation à bras


Plus imposante et plus rapide, ce dispositif s’adapte sur n’importe quel portail. Son mode de traction respecte la course des vantaux et sollicite moins les fixations.
Elle convient à des portails moyens à lourds et se fixe dans les mêmes conditions que précédemment.

Les principaux critères de choix

Dans ces deux cas, l’installation de ces systèmes reste accessible à tout bricoleur. Pour faciliter votre choix, les critères à retenir sont les suivants :

  • le sens d’ouverture – vers l’intérieur ou l’extérieur ;
  • le poids du portail et sa longueur  – c’est le point le plus important pour dimensionner votre puissance moteur ;
  • la robustesse du portail – sa conception peut-elle supporter une motorisation ?
  • la cadence soit le nombre de cycles par jour ;
  • la vitesse d’ouverture est relative à votre patience ;
  • l’alimentation électrique, soit 230 V avec une alimentation à prévoir, ou un kit solaire rechargeant une batterie ;
  • les moyens de commande d’ouverture – télécommande à distance, boitier codé, à clé, à badge.
Gardez à l’esprit qu’un vérin convient aux espaces confinés et aux portails lourds, la motorisation à bras convient au reste des applications. Restez vigilant aux instructions d’installation du fabricant car selon les équipements, certaines côtes sont à respecter scrupuleusement pour le bon fonctionnement du système.

Quelle motorisation choisir pour un portail coulissant


Le portail coulissant est généralement installé dans le but de le motoriser mais comme vous avez procédé en deux temps, à vous d’installer une motorisation. En complément des informations précédentes, notez les précisions suivantes :
  • vérifiez bien que l’automatisme prend en compte la longueur de votre portail si celui-ci est long bien que les régulations soient complètes ;
  • une fonction « ouverture piéton » peut être un plus afin d’éviter une ouverture totale ;
  • la transmission effectuée par crémaillère doit retenir toute votre attention. Différentes conceptions vous permettent de la fixer sur tout support. Celle-ci demande un graissage si votre engrenage moteur est métallique. Conseils : un engrenage nylon ou équivalent peut vous éviter un graissage fastidieux si votre portail n’est pas trop lourd et une transmission plastique/métal réduit le bruit ;
  • le bloc moteur doit rester rigide tout en gardant une certaine souplesse pour absorber les obstacles qui peuvent survenir sur la trajectoire du portail. C’est pourquoi la forme de votre rail est importante :
    • un rail triangulaire est robuste et ne retient aucunes aspérités en surface,
    • une forme ronde est tout aussi intéressante mais dépassera plus du sol,
    • la forme carrée est à mon avis à proscrire étant donné que l’eau de pluie, la neige, la glace, les feuilles et la poussière subsistent dessus.
Retenez qu’un bon rail de guidage garantit un bon fonctionnement de votre motorisation.
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